Naissance du REPTA

Naissance du REPTA en France

Le projet, repris en 2002, est immédiatement soutenu par des responsables de toutes tendances politiques et de tous les milieux qu’ils soient associatifs, industriels ou élus de collectivités territoriales. L’assemblée constitutive de ce qui deviendra le REPTA se tient à l’Agence Française de Développement, le 6 novembre 2003 et c’est le 20 janvier 2004 que le Journal Officiel annonce la bonne nouvelle : la naissance du REPTA.

2004 verra se développer les adhérents et partenaires du REPTA, le pôle entreprises : le groupe Bolloré, le groupe CFAO, le Point Afrique, le pôle collectivités territoriales : région Ile de France, Pays de la Loire, Bretagne et Rhône-Alpes, les villes de Bègles, Millau, Vitré, et le pôle associatif : le Groupement des Retraités Educateurs sans Frontière (GREF), Aide et Action, l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP). Nous avons aussi mis en place un comité de parrainage présidé par Le président Abdou Diouf où l’on retrouve des élus tous les courants politiques démocratiques français, Marie-Hélène Aubert (Verts), Jean Louis Bianco (Socialiste), Jacques Godfrain (UMP), Jean-Claude Lefort (PC), Alain Madelin (UMP), Noël Mamère (Verts), Pierre Méhaignerie (UMP), Bruno Joncour (UDF). Mais aussi des représentants de la société civile : Jean Gasol, président de la CAMIF et de Solidarité Laïque, Maurice Freund, président directeur du Point Afrique, François Régis Hutin Directeur de Ouest-France, Hubert Reeves astrophysicien, Henry Rouillé d’Orfeuil président de Coordination S.U.D.

Des discussions se sont immédiatement engagées sur les actions possibles à mettre en place. Le groupe Bolloré et CFAO présents au Burkina et tout particulièrement à Bobo se sont engagés en partenariat avec la Région Rhône-Alpes, Ouest France et le GREF, à créer un lieu de formation pour les enfants qui vivent dans la rue. Trois fois par semaine un jeune « alphabétiseur » Isaac viendra leur apprendre à lire et écrire dans leur langue le djula. Cette année ils auront aussi des activités orales de français. Quand ils maîtriseront l’écriture et la lecture de leur langue, ils passeront au Français écrit avec toutes ses difficultés. Rappelons que toutes les langues africaines ont été transcrites phonétiquement « un son une lettre. Le centre leur permettra aussi d’autres activités : jardinage, jonglage, marionnettes et échasses, cinéma et théâtre, jeux. Voir page l’alphabétisation des enfants de Bobo. L’ouverture de classes de la deuxième chance qui sont proposées à des villages pour tous les enfants de 9 à 13 ans qui n’ont pas eu la chance de pouvoir être scolarisés. Ces classes sont dans les écoles, elles en font partie intégrante. Elles sont donc amenées à disparaître puisque tous les autres enfants auront été scolarisés. Ces classes ont intéressé les régions Bretagne et Pays de la Loire. Il ne restait plus qu’à les mettre en place. Voir page les classes de la deuxième chance du Niger.